samedi 23 juillet 2011

RIP et mauvais goût

Magie du web, quelques minutes seulement après l'annonce du décès d'Amy Winehouse, réputée pour ses excès en tous genre, Wikipédia dit déjà  qu' "Amy Jade Winehouse (née le 14 septembre 1983 et décédée le 23 juillet 2011) est une chanteuse britannique, auteur[...]"

Décès accompagné de son lot de commisérations angélistes, mais aussi d'une bonne dose de mauvais goût, célébrité oblige. En l'occurrence, c'est le site http://whenwillamywinehousedie.com/ qui voit le nombre de ses visites exploser. Depuis sa création au début de la médiatisation de la chanteuse et de ses excès, et tablant - à raison - sur une sa mort prématurée, il promet un i-pod touch à qui prédira le moment le plus proche de la mort effective d'Amy. Les "fans" se sont donc précipité dès l'annonce du décès, pour tenter de remporter le lot... Le  créateur risque d'être débordé!

Shoulda gone to rehab.

mardi 12 juillet 2011

Carpe Diem

Sortie de son contexte et mal interprété, Carpe Diem est la devise des ados immatures, des irresponsables, des irrespectueux de tout poil et d'une manière générale, des égoïstes prêts à marcher sur n'importe qui.

dimanche 10 juillet 2011

Petite leçon de mathématiques

Pour une fille qui couche le premier soir, un homme couche le premier soir (quelle pute ce mec!)

vendredi 8 juillet 2011

Ouh que j'aime ça...

Pars! Voyager est un sentiment, voilà ce que nous enjoint de faire un aimable exalté dès la couverture de son dernier livre. Je ne l'ai pas lu, je critique juste le principe, comme ça, pour l'ouvrir (mais ce n'est pas comme si les écritures rose là au-dessus ne vous avaient pas prévenus).
Vous avez sûrement déjà croisé de ces individus horripilants qui au lieu de bien se tenir et de simplement vous dire que leur trek au Chili étaient sympa et d'éventuellement vous proposer leurs conseils si vous souhaitiez partir, vous étalent des tartines délirantes sur leur philosophie du voyage.

Je m'explique; il y a deux types de grands voyageurs impolis:

I- Ceux qui ont fait un voyage, une fois, souvent une année pour leurs études, et le pays qu'ils ont connu, eh bien ils ont adoré, ils ont A-DO-RÉ, tellement que leur pays d'origine, c'est de la merde, t'as vu. Ils ne peuvent s'empêcher de commencer leurs phrases par "Au [pays où j'ai passé 1/20ème de ma vie], eh ben...".
Les choses les plus souvent rabâchées sont que "les gens y sont sympa, pas comme ici où c'est tous des cons, et la vie elle est plus facile, tu galères pas comme ici quoi, sérieux [mon pays d'origine], j'en ai trop marre."

Eh bien GRANDE NOUVELLE!

Je vais vous souffler un petit secret: il paraît que quand on étudie à l'étranger dans un programme, les démarches administratives sont grandement facilitées en amont, et qu'être logé direct sur campus en arrivant, ça aide à rencontrer des jeunes avec qui faire la fête.

Il paraît également qu'être l'étranger quelque part casse les normes implicites vestimentaires et comportementales qui nous brident dans notre pays, et que quand on est de toute façon dans la différence de par son origine, on se fout de savoir si mettre ces chaussures à cette soirée, ça ira.

Il paraît aussi que si jamais tu devais vraiment te bouger pour te démerder dans ton pays de rêve en faisant les démarches pour trouver du boulot/un logement, ce ne serait pas pareil. La vie, elle est moins facile quand tu dois négocier avec ton banquier dans "ton" pays chéri, quand tu découvres le prix des polices d'assurance pour ta caisse (comment ça t'y avais pas pensé en Erasmus?), quand tu sais pas comment et combien on paie les impôts. Et crois-moi, au bout de 5 ans, tu auras ton train train quotidien comme tu l'avais ailleurs, et ce pays sur lequel tu as flashé aura certes de bons côtés mais (surprise!) aussi des mauvais.

Tu ne le sauras cependant jamais, puisque tu passeras ta vie à fantasmer et à emmerder tout le monde au lieu de vivre ton "rêve".

II- Second type de grands voyageurs insupportables: ceux qui font un voyage hors Europe minimum par an, ou ceux, plus rares, qui ne tiennent pas en place et sont un coup au Mali, un coup en Chine et le surlendemain à Acapulco. Cela n'a en soi rien de mal, le problème est encore une fois le besoin de certains d'étaler la "philosophie" sous-jacente de façon méprisante.

Parmi ces charmants personnages, il y en aura toujours pour dire à un malheureux quidam: "QUOI??? T'es JAMAIS allé aux Etats-Unis?" Et de rabâcher que le voyage c'est GENIAL, que le voyage ça forme, que le voyage, c'est merveilleux, qu' "on rencontre plein de gens trop bien, t'as pas envie d'être un peu ouvert sur le monde, sérieux?"

Ces charmantes personnes oublient que d'autres paient leur loyer elles-mêmes, ou n'ont pas les moyens de payer deux loyers (un à l'étranger et un pour le pied-à-terre fixe sur la terre natale). Elles oublient aussi que si l'on ne peut payer deux loyers et que l'on quitte son logement pour partir, il faut un point de chute quand on revient, le temps de retrouver autre chose.

En plus, donc, d'oublier que tout le monde n'a pas leurs moyens financiers ou leurs facilités matérielles pour se poser le temps de redémarrer sa vie une fois rentré, ils se permettent d'étaler leur mépris à la face de leur victime, qui si elle n'est pas partie plus que ça, est vraiment peu ouverte d'esprit. Ouais parce que c'est VOLONTAIRE, tu vois, y'a des gens, si tu leur donnes 1 million, ils restent CHEZ EUX!
Bah non en fait.



Haine donc - sur les abrutis qui répètent en boucle qu'ailleurs, c'est mieux, sans jamais y aller pour de bon
                  - sur les personnes suffisamment "ouvertes d'esprit" pour se barrer loin, mais manquant de la plus élémentaire des délicatesses en jugeant moralement ceux n'ayant pas le même nombre de miles.

mercredi 6 juillet 2011

Petit guide de la relation amoureuse à l'usage des égoïstes

1- Rencontrer quelqu'un (n'importe où)

2- Le/la voir régulièrement au début et bafouer les mots affectueux du type "Je me sens bien avec toi" pour faire croire qu'on a envie d'être à deux.

3- Espacer les rencontres petit à petit en prétextant du travail/des "problèmes"/ n'importe quelle excuse à la con qui (surprise!) vous empêche même d'écrire un texto.

4- Ne plus appeler l'autre que pour coucher

5- Trouver que vraiment, quelqu'un qui râle parce qu'on annule une soirée à deux au dernier moment, c'est un(e) névrosé(e) possessif(ve).

6- "Mais de quoi tu te plains, abruti(e), je t'ai rien promis!"

7- Vous êtes celui des deux qui en avait le plus rien à foutre, vous avez gagné!

Conseil optionnel: de nombreuses personnes passent dans leur vie par des phases "peu sérieuses", vous pouvez aussi aller les voir et vous épargner les fastidieux points 1 à 7 tout en obtenant ce que vous souhaitez (du sexe).
A moins que vous ne soyez un(e) pervers(e) manipulateur(trice), auquel cas vous ne pouvez vous empêcher de passer par les étapes sus-décrites, incapable que vous êtes de faire la différence entre besoin de clarté et possessivité.

mardi 5 juillet 2011

BRB

Je suis partie me faire foutre, je reviens.

Elle arrive...

Elle est là. Je la sens monter. Après presque un mois de bazar accumulé, de dépoussiérage au lance-pierre et d'une hygiène du sol - avouons-le, très très limite, je la sens venir. Je vais tout briquer, ranger, pendant quelques heures je serai maniaque de la propreté. 

Elle arrive enfin, la Folie Rangeresse.

Terreur vespérale

Je voue une haine profonde aux gens qui disent "bonne nuitée". On vient de me le dire là et je sais que ma nuit en sera quelque peu gâchée. 

Il en va de même pour ceux qui disent "en deux ans de temps" et autres horreurs.

Bonne NUIT.